Le tweet de sortie de projo:
SYNOPSIS: Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …
Après avoir ancré dans l’imaginaire de millions de gens les figures archétypales des super-héros les plus populaires attachés à son catalogue (Iron Man, Captain America, Thor), Marvel Studios poursuit son entreprise d’hégémonie des écrans en faisant découvrir au public un groupe plutôt méconnu de super-héros (du moins pour les non initiés), Les Gardiens de la Galaxie. Sortant donc des sentiers battus et rebattus depuis sept films, le studio se lance à la conquête du monde, forte d’une nouvelle franchise dont la communication en amont laissait clairement entendre qu’au pays de la coolitude, on allait voir ce qu’on allait voir. Et au final l’expérience est loin d’être désagréable, car Les Gardiens de la Galaxie, non contents d’être un groupe badass au possible, sont effectivement les garants d’un nouveau souffle qui, si ils ont parfaitement assimilés leurs références, les restituent avec une pêche et un enthousiasme qui rendent le film plus que sympathique.
Space opera qui a assimilé les bons côtés de Star Wars (à savoir ceux de la trilogie d’origine) Les Gardiens de la Galaxie emportent l’adhésion par une énergie de tous les instants et un humour frondeur qui ne se prend jamais au sérieux. La mise en scène de James Gunn fluide est virevoltante s’appuie sur la flamboyance d’un univers visuel d’une richesse infinie. Bénéficiant d’une BO exceptionnelle qui ravira les plus réticents, le film déploie tout ce qui rend ce type de projet excitant. Un bestiaire de haut vol, des personnages barrés et fun, des effets spéciaux spectaculaires et une insolence devenue bien rare dans des films de cette ampleur. Sa réussite principale, Les Gardiens de la Galaxie la doit principalement à ses personnages qui dégagent tous une décontraction palpable ce qui ne veut pas dire qu’ils sont dépourvus d’enjeux dramatiques. Leur caractérisation est très réussie et leur interprétation mêlée à un énorme capital sympathie qui ne se dément jamais contribue à une forte identification.
En constant décalage dans son traitement (une BO enthousiasmante très 70’s répond à un univers futuriste absolument dément), le film met en avant une galerie de personnages totalement iconoclaste et inattendue, entre un raton-laveur à la détente facile, un aventurier sans foi ni loi, un arbre vivant qui prononce trois mots sur tous les tons possibles, un gros bras tendre et bas du front et Gamora, la fille adoptive de Thanos (la présence de ce dernier est réduite à la portion congrue mais fait habilement le pont avec Avengers). En nous promenant dans un univers totalement barré et en nous éloignant de la Terre pour une planète lointaine, Les Gardiens de la Galaxie sous couvert d’une modernité de tous les instants n’en est pas moins un divertissement des plus efficaces estampillé années 80/90. Film d’exposition d’une nouvelle franchise oblige, les personnages prennent le pas sur l’intrigue, mais fort heureusement l’équipe est composé de tels membres que les suivre dans leurs aventures est un plaisir totalement jubilatoire. Les deux complices que sont Rocket Racoon et Groot se taillent d’ores et déjà la part du lion pour leur décontraction et l’humour qu’ils véhiculent et ils sont incontestablement les vrais moteurs vedettes du film, éclipsant presque les autres membres de l’équipe.
S’éloignant d’une veine plus « réaliste » que dans certaines de leurs dernières productions (Iron Man 3, Captain America le soldat de l’hiver), Marvel Studios réussit avec une impressionnante maestria un spectacle de tous les instants. La coolitude qu’on nous promettait tant est quant à elle bien présente et véhiculée à la fois par une kyrielle de punchlines bien senties qui soulèveront les dernières réserves. Si l’on peut regretter que de grands comédiens soient utilisés avec parcimonie (Glenn Close, Benicio Del Toro ou encore John C. Reilly), les autres acteurs remplissent leur office avec talent. Chris Pratt en Star-Lord, est un mélange de classe et d’humour absolument irrésistible, Dave Bautista en Drax est épatant et Bradley Cooper campe vocalement un Rocket Racoon au poil. Ouvrant en grand la porte aux Gardiens de la Galaxie pour revenir très bientôt, Marvel Studios s’offre une nouvelle franchise dont le premier volet malgré des défauts inhérents à la découverte de cette nouvelle équipe, est un divertissement de haut vol qui vous fera voyager dans l’espace. Formellement et artistiquement très réussi, Les Gardiens de La Galaxie en met plein les mirettes, dans un exercice différent de ceux auxquels nous sommes habitués. On attend la suite avec impatience!
Titre Original: GUARDIANS OF THE GALAXY
Réalisé par: JAMES GUNN
Casting: Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista,
Bradley Cooper, Vin Diesel, Benicio Del Toro, Glenn Close...
Genre: Science Fiction, Action
Sortie le: 13 août 2014
Distribué par: The Walt Disney Company France
TRÈS BIEN
Catégories :Critiques Cinéma
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