Durant tout l’été la rédaction va vous accompagner avec des sélections de films à voir et à revoir, des découvertes à faire, des curiosités à explorer, des films doudous à savourer, des blockbusters, des séries B voire même des nanars pour s’éclater… Un été cinéma même chez soi, pour que cette année particulière reste aussi celle de la célébration de cet art qu’on dit 7ème mais qui reste le premier dans nos cœurs.
LE PROJET BLAIR WITCH (1999)
SYNOPSIS: En octobre 1994, trois jeunes cineastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, disparaissent en randonnee dans la foret de Black Hill au cours d’un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquete. Le Projet Blair Witch suit l’itineraire eprouvant des trois cineastes a travers la foret de Black Hills et rend compte des evenements terrifiants qui s’y sont deroules. A ce jour, les trois cineastes sont toujours portes disparus.
Avec sa caméra embarquée tremblotante qui ne laisse quasiment rien voir de ce qu’il se passe, Le Projet Blair Witch a marqué un tournant majeur dans l’histoire du film d’horreur. Déjà, sa légende est presque plus célèbre que le film en lui-même (les spectateurs pensaient voir un vrai reportage, tourné par de vrais personnes), et il a radicalement changé la façon dont on fait les films d’horreur aujourd’hui en apportant le Found Footage (enregistrement retrouvé) qui amènera entre autres la saga Paranormal Activity. Effrayant et minimaliste, cette légende de la Sorcière de Blair tourné avec des bouts de ficelle provoque des frissons d’angoisse comme le cinéma en provoque rarement et aura marqué durablement tout un pan du cinéma. Il fallait le faire.
INSIDIOUS (2011)
SYNOPSIS: Josh, son épouse et leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle maison lorsque l’aîné tombe dans un coma inexpliqué. Étrangement, une succession de phénomènes paranormaux débute peu après. Un médium leur révèle alors que l’âme de leur fils se trouve quelque part entre la vie et la mort, dans la dimension astrale, et que les manifestations sont l’oeuvre de forces maléfiques voulant s’emparer de son enveloppe corporelle. Pour le sauver, Josh va devoir lui aussi quitter son corps et s’aventurer dans l’au-delà …
Dans une industrie du film d’horreur qui se standardise de plus en plus, il fallait bien un James Wan pour débloquer (au moins un temps) la situation. Avec Insidious, le réalisateur d’entre autre la saga plébiscitée Conjuring monte un film à concept très efficace qui emmène ses personnages et par conséquent ses spectateurs dans des contrées sombres et diaboliques qu’on ne pouvait qu’imaginer. Mis en image de façon très impressionnante et très prenante, Insidious est un petit bijou horrifique, doté d’un scénario très imaginatif et d’une galerie de personnages très riche.
DUEL (1971)
SYNOPSIS: Sur une route californienne, un modeste employé de commerce se voit pris en chasse par un énorme camion. Une course-poursuite effrénée s’engage…
Le premier coup d’essai n’est pas tout le temps réussi. Et bien, ce n’est pas le cas de Steven Spielberg. Réalisé de base pour la chaîne américaine ABC, Duel sera un tel succès qu’il migrera vers les grands écrans du monde entier. Le concept du film est très simple : un conducteur interprété par Dennis Weaver, se voit inlassablement poursuivre par un camion sur une parcelle de route en plein milieu du désert de Californie. De ce pitch en apparence très simpliste, Spielberg monte un film extrêmement efficace qui impressionne par la richesse des idées et des dispositifs mis en place. Cette heure et demi de poursuite sans quasiment aucun dialogue fonctionne pourtant à merveille, et se révèle être le premier coup de maître du réalisateur. Premier coup d’essai, première réussite. Sa carrière était déjà toute tracée.
(500) JOURS ENSEMBLE (2009)
SYNOPSIS: Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n’est pas du tout le cas de Summer. Cela n’empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.
Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d’une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine – mais pas sans espoir. Alors que l’histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l’amour… Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité.
(500) Jours Ensemble se montre très clair sur ce qu’il est, et ce dès l’introduction : Ce n’est pas une histoire d’amour. Mais alors comment une non-histoire d’amour peut elle être une des comédies romantiques les plus réussies de ces dernières années ? Parce qu’elle est moderne. Marc Webb dresse un film sur deux personnages qui tombent amoureux, vivent leur idylle, puis finissent par se séparer. L’histoire de Tom et Summer se montre poétique, un brin mélancolique, drôle et très inventive. La richesse des trouvailles visuelles et scénaristiques est impressionnante, tout en étant au service d’un récit à la narration déstructuré toujours très juste dans son propos. Car oui, les histoires d’amour finissent mal. En général.
Catégories :Summer Fever 2020