Au milieu des dizaines de films insipides et formatés produits chaque année et envahissant nos écrans, on ne se rend peut être pas tout à fait compte que le cinéma d’horreur américain n’est pas uniquement une grosse machine à cash experte pour attirer les adolescents dans les salles. Dans cette marée informe de films sans saveur et sans originalité, surnagent quelques pépites qui sont l’œuvre de jeunes réalisateurs talentueux à l’orée d’une très belle carrière. Pour ne citer qu’eux, Robert Egerts (The Witch), David Robert Mitchell (It Follows), Trey Edward Shults (It Comes At Night), Jordan Peele (Get Out), ont parfaitement digéré leurs influences et les codes de ce genre pour réaliser des films d’une grande maîtrise, portant un vrai propos et en même temps capables de toucher un assez large public.
Cette année semble devoir être celle de la révélation d’un nouveau très grand talent, Ari Aster, remarqué pour deux courts métrages enthousiasmants (The Strange Thing About The Johnsons et Munchausen), que l’on ne saurait trop vous conseiller de découvrir, sans rien lire dessus, tant leur vision « à blanc » nous a enthousiasmé. Son premier long métrage, Hérédité, qui a fait sensation à Sundance et réunit entre autres Toni Collette et Gabriel Byrne sera distribué par A24 (le dénicheur de talents n°1 depuis 2 ans). En France c’est Metropolitan FilmExport qui s’en chargera.
Le film sortira le 8 juin 2018 aux États-Unis et le 13 juin en France.
SYNOPSIS: Lorsque Ellen, matriarche de la famille Graham, décède, sa famille découvre des secrets de plus en plus terrifiants sur sa lignée. Une hérédité sinistre à laquelle il semble impossible d’échapper. Pour son premier long métrage, Ari Aster, réalisateur et scénariste, dévoile une vision unique, transformant une tragédie familiale en cauchemar éveillé.
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