L'oeil de @Cityhunternicky

L’œil de @Cityhunternicky – Malcolm (Séries)

SYNOPSIS: Petit génie malgré lui, Malcolm vit dans une famille hors du commun. Le jeune surdoué n’hésite pas à se servir de son intelligence pour faire les 400 coups avec ses frères : Francis, l’aîné, envoyé dans une école militaire après une bêtise de trop, Reese, une brute pas très maligne, et Dewey, le petit dernier, souffre douleur général. Les parents tentent tant bien que mal de canaliser l’énergie de ces petits démons. Si Loïs est despotique et veut tout contrôler, Hal, en revanche, est irresponsable et ne pense qu’à s’amuser. 

Malcolm nous parle de Malcolm (étonnant) et de sa vie au milieu de sa famille déjantée. Oui, Malcolm c’est un concept éprouvé. Quasiment tous les épisodes de la série commencent par un petit gag, d’une minute ou deux, qui est toujours unique et très drôle. Ça signifie tout de même qu’il y a (plus ou moins) 151 petites idées en plus de toutes les trouvailles scénaristiques. Pas besoin de rires enregistrés ou d’un public pour que les dialogues géniaux fusent et fassent mouche au milieu d’un scénario plus puissant d’épisode en épisode. Car contrairement à d’autres séries comiques, chaque personnage obtient, dans chaque épisode, son évolution qui reste elle aussi unique pour chaque acteur. Tous les traits de caractère ressortent et sont gonflés par une accumulation d’histoires qui renforcent le coté épique de tous les personnages. La puissance des rôles secondaires est aussi une des réussites de la série. On s’y attache autant qu’aux six personnages principaux et ils sont tellement bien écrits qu’ils en deviennent tout aussi légendaires.

Si peu de ces acteurs se sont illustrés par la suite, on pourra notamment citer Bryan Cranston qui interprètera ensuite le personnage principal de Breaking Bad et qui effectue ici aussi une prestation plus qu’extraordinaire. Sans limites, la série est l’incarnation de l’absurde et de l’hallucination. Mais au delà des gags et des personnages, Malcolm est aussi une série qui dénonce de par la mise en avant de nombreux problèmes propres aux États-Unis. Sans vous en apercevoir, vous suivrez les aventures d’une famille dont vous ne connaissez pas le nom et ne savez pas où elle vit. Ce manque de détails ne se fait jamais remarquer mais il permet d’universaliser le propos et de dénoncer discrètement. Tous les services publics, la police, l’armée, les camps militaires, les règles de bons voisinages, les patrons véreux, les boulots alimentaires, le système éducatif…. Je vous en passe mais chacun a le droit à son bottage de fesses. Les moments cultes sont légion et ils le resteront même si c’est vrai que le manque d’une sœur (quasi-réparé dans un épisode) donne parfois l’impression d’un univers très masculin. Cela parlera à toute personne qui a un frère, mais aussi à toute personne qui a du mal avec les fins de mois. Sans apitoyer, sans excès, la famille de Malcolm est un modèle d’honnêteté et de droiture malgré les limites financières constantes. Les relations amoureuses seront également l’occasion de bien rire devant leur aspect spécial et très touchant. Pour conclure, Malcolm est la série qui m’aura le plus fait sourire et rire, grâce à des personnages géniaux et attachants et un vrai travail scénaristique pointu.

Crédits: Showshank Films

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