SYNOPSIS: Bill Hodges, un flic à la retraite, est mis au défi par un criminel de reprendre une vieille affaire non résolue qui l’a toujours tracassé : un chauffard au volant d’une Mercedes volée avait causé un massacre, deux ans plus tôt, en tuant délibérément pas moins de seize personnes. Un dangereux jeu du chat et de la souris s’installe entre le vieil enquêteur et l’assassin…
Mr Mercedes nous raconte la traque d’un tueur qui a foncé dans la foule, par un flic retraité.
Issu d’un roman de Stephen King, Mr Mercedes a subi, dans sa réalisation et son atmosphère, volontairement ou non, l’influence de True Detective. Plus sombre, proche et plus « authentique » dans sa volonté de montrer la vie des personnages, on est sur l’accentuation du réalisme de l’enquête et de la réalité du vécu des personnages. Ce cachet bien sympathique ne fait qu’accentuer notre impression d’intimité dans leur vie.
Et question interprétation, on est sur du très haut niveau. Brendan Gleeson et Harry Treadaway sortent évidemment du lot et pas seulement parce que c’est notre duo de tête ! L’accent irlandais pour l’un, la folie maladive pour l’autre, ils forment un duo crédible dont on imagine difficilement leur remplacement. Derrière eux, Holland Taylor, Kelly Lynch et Mary-Louise Parker sont juste parfaites et leurs personnages sont extrêmement bien écrits, rendant leurs échanges particulièrement puissants.
Malheureusement, Mr Mercedes n’est pas exempt de défauts. Le principal étant qu’il tombe dans le schéma classique et beaucoup trop vu du flic à la retraite qui ne lâche rien, et du méchant psychopathe habituel qui a eu une enfance difficile. Une fois le tout bien installé, la surprise est inexistante, le jeu du chat et de la souris montre comment le tueur s’y est pris et la conclusion n’offre que peu de suspense. Tout cela est évidemment renforcé par notre suivi constant du tueur et de ses problèmes.
Mr Mercedes est une série policière classique qui ne sort du lot que grâce à l’interprétation fabuleuse du casting et ses choix artistiques.
Crédits : Audience Network
Catégories :L'oeil de @Cityhunternicky