SYNOPSIS: Quand les héros seuls ne suffisent plus, le monde a besoin de légendes. Après avoir vu le futur, Rip Hunter, un petit escroc capable de voyager dans le temps, est chargé de réunir un groupe disparate de héros et de méchants qui sera chargé de combattre la menace qui pèse sur la planète. Cette équipe faite de bric et broc réussira-t-elle à remplir sa mission ?
Quatre ans après le lancement de la série Arrow et deux ans après celui de The Flash, DC passe à la vitesse supérieure avec Legends of tomorrow, première série TV moderne à regrouper plusieurs héros d’une même écurie. L’idée étant de reproduire à la télévision le succès cinématographique d’Avengers. Avant que Luke Cage, Daredevil, Jessica Jones et Iron Fist n’aient l’opportunité de se réunir à l’écran sous l’égide de Netflix pour The Defenders, ce sont ainsi les personnages secondaires de The Flash et Arrow qui ouvrent la voie. On retrouve une équipe constituée de Sarah Lance alias White Canary (Caity Lotz), du docteur Martin Stein (Victor Garber), de Ray Palmer (Brandon Routh), de Kendra Saunders alias Hawkgirl (Ciara Renée), de Carter Hall alias Hawkman (Falk Hentschel), de Jefferson Jackson alias Firestorm (Franz Drameh), de Mike Rory alias Heat Wave (Dominic Purcell) et de Leonard Snart alias Captain Cold (Wentworth Miller). Cette équipe étant dirigée par Rip Hunter, interprété par Arthur Darvill, célèbre pour avoir joué Rory Williams dans Doctor Who entre 2010 et 2012. Si les deux séries dont sont issus ces personnages jouissent d’une bonne réputation et connaissent un franc succès, il n’était pas assuré que ce regroupement fonctionne, d’autant que certains personnages n’étaient souvent qu’effleurés ou traités de manière maladroite (on pense notamment à White Canary) dans ces séries. Après deux épisodes de Legends of tomorrow, le résultat est au final quelque peu mitigé.
Si le show s’avère plaisant, notamment grâce à son quota d’action savamment équilibré au fil d’un épisode, il n’en demeure pas moins que certaines faiblesses sont à déplorer. Au premier rang desquelles un scénario assez peu original, sur fond d’apocalypse et de voyages temporels. Il ne faudra en effet pas trop réfléchir aux paradoxes temporels et autres incohérences potentielles si l’on veut prendre du plaisir devant la série. Seconde faiblesse et non des moindres, la présence dans cette équipe de super-héros de Captain Cold et Heat Wave, personnages si caricaturaux qu’ils semblent tout droit sortis d’un film du genre des années 80 ou 90. Ces deux personnages sont, qui plus est, interprétés par deux acteurs, Miller et Purcell montrant ici toutes les limites de leur jeu, beaucoup trop outrancier. Enfin, notons le problème de la similarité entre les personnages de Ray Palmer, qui se miniaturise à volonté grâce à sa combinaison et Ant-Man (Marvel), disposant des mêmes facultés. Toutefois, si l’on pardonne ces défauts, la série demeure sympathique, agréable à l’œil, notamment grâce à des effets spéciaux réussis. La promesse de visiter quelques époques différentes, si elle est bien exploitée par les scénaristes par la suite, pourrait également offrir un spectacle et un divertissement intéressants. Il est sans doute trop tôt pour porter un jugement définitif sur la qualité de Legends of tomorrow, mais le spectacle offert par les deux premiers épisodes est plaisant, bien qu’entaché par des défauts évidents.
Crédits: The CW
Catégories :Au commencement..., Séries
Petite précision avant de vous attirer les foudres des fans hardcores de Doctor Who, Arthur Darvill n’a pas joué le Docteur, mais juste un de ses compagnons !
Sinon excellente critique, comme d’habitude 🙂
Merci pour cette précision! Du coup, on a corrigé!