A l’occasion de la sortie de Un amour sans fin, Les Chroniques De Cliffhanger ont laissé la plume pour la seconde fois à la sensible et délicate Miss Bobby, pour qu’elle nous donne son avis sur le film! En contrepoint, votre serviteur vous dit également ce qu’il en a pensé! Critique croisée!
Le tweet de sortie de projo:
SYNOPSIS : Deux adolescents, David et Jade, s’aiment à la folie mais leurs parents n’adhèrent pas à cet amour. Quand ces derniers essayent de les séparer, David met le feu à leur maison. Il est alors envoyé en maison de correction.
Ça aurait pu commencer comme une comédie romantique banale. Ça aurait pu commencer comme Roméo et Juliette (presque) : une jeune fille de très bonne famille qui tombe amoureuse d’un jeune homme ayant eu quelques légers démêlés avec la justice. Sauf que Un amour sans fin est un peu plus que ça. Déjà, je précise que le synopsis ne correspond pas vraiment au film. Je vous conseille de ne pas le lire, histoire de ne pas vous attendre à quelque chose de faux. Un amour sans fin aurait dû sortir plus tôt dans le printemps. Vous savez, certains films ont des périodes propices pour sortir, même s’ils ne sont pas formatés pour à la base. Lorsque vous sortirez de la salle, si vous êtes une personne un peu sensible, vous aurez le cœur léger. D’ailleurs, pour ceux qui ont vu le très bon The Spectacular Now, Un amour sans fin peut s’y approcher par bien des manières : un jeune homme tourmenté par son passé, une demoiselle fraîche et timide qui se laisse attendrir, des parents trop présents.
Le conte n’est pas nouveau, il a été raconté maintes fois. Néanmoins, on arrive à se faire piéger volontairement, par besoin ou par facilité, je ne sais pas, mais pourquoi se poser ces questions après tout ? Laissez-vous guider par la sensibilité, la pureté qui couvre d’un voile les cœurs meurtris par la vie, par les obstacles., par les coups durs qui vous changent au plus profond de vous-même. Je crois que l’on se laisse prendre au jeu, car nous avons tous besoin de ça, j’entends par là de répit, de légèreté, d’amour simple qui nous aiderait à surmonter le reste. Même l’amour simple ne dure jamais dans les films, cela nous rapproche des personnages. J’avais mentionné en tweet de sortie de projo que le film était comme une caresse, une brise d’été. Vous en ressortirez léger (et c’est définitivement le mot qui convient au film finalement).
L’amour innocent égratigné par les adultes, leurs expériences et leurs à priori. Si vous êtes trop ancrés dans la réalité, dans la brutalité de la vie, dans le pessimisme (et c’est une grande pessimiste rêveuse qui vous parle, merci le paradoxe), je ne suis pas sûre que le film vous conviendra. Mais sait-on jamais ? J’aime à croire qu’il y a un peu de sensibilité au fond de chacun.
Blogueuse multi-tâches et facettes, raconte beaucoup de blagues capillo-tractées. Soif de curiosité et d’envie (c’était pas une pub ça?) j’aime m’aventurer dans de l’inédit, de l’original, de l’EXTRAordinaire.
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L’AVIS EXPRESS DE CLIFFHANGER
Le tweet de sortie de projo
Un amour sans fin est un joli film parsemé de très beaux moments. Un film doux et sensible qui donne l’irrésistible envie d’aimer et d’être aimé. Un film qui raconte avec beaucoup de grâce la fragilité du premier amour, les soubresauts du cœur et ses atermoiements. C’est frais et tendre et les deux jeunes interprètes du film, Alex Pettyfer et Gabriella Wilde sont pour beaucoup dans ce sentiment de légèreté qui prédomine pendant toute la première partie. Là où le bât blesse c’est que Un amour sans fin devient ensuite un film beaucoup plus balisé que ne le présageait son prologue. Si on peut par moments penser à la délicatesse de The Spectacular Now voire même par instants à la tendresse du Monde de Charlie, Un amour sans fin possède in fine un air de déjà vu et finit par faire oublier ses illustres références pour devenir un teen movie classique dont les enjeux dramatiques basiques sont trop cousus de fil blanc pour apporter leur lot de surprises. Ce ne sont pas les vétérans Bruce Greenwood et Robert Patrick dans des rôles dont l’épaisseur du trait provoquent justement ce basculement vers la banalité, ni même l’interprétation de la trop rare Joely Richardson, qui changent la donne. Le roman de Scott Spencer, Endless Love paru en 1979 avait déjà donné un film, Un amour infini de Franco Zeffirelli en 1981, avec le débutant Tom Cruise. Son remake reste un film sincère et d’une infinie sensibilité, qui bénéficie d’une mise en scène de Shana Faste trop académique. Pas un grand film donc, mais un moment qui touchera à l’âme ceux qui aiment se laisser porter par la vague des premiers serments et des premiers baisers échangés.
Titre Original: ENDLESS LOVE
Réalisé par: SHANA FASTE
Casting: Alex Pettyfer, Gabriella Wilde, Bruce Greenwood,
Joely Richardson, Robert Patrick, Emma Rigby…
Genre: Drame, Romance
Sortie le: 11 Juin 2014
Distribué par : Universal Pictures International France
EXCELLENT
MOYEN
Catégories :Critiques Cinéma
Mais c’est très agréable ce genre de chronique croisée…
Merci 🙂