Cannes, Jour 3. À peine remis des aventures de la veille – montée des marches en costard nœud pap’ pour Timbuktu avec l’équipe plus projo du film après avoir récupéré une invitation à la volée – je dois me lever encore plus tôt si je veux espérer voir Captives ce matin. Sonnette du réveil à 6h30, départ à 7h pour le grand palais. Comme à l’accoutumée, je dégaine un panneau « 1 invitation en échange d’un free hug » et je trouve une place assez rapidement. Séance matinale qui fait mal : le nouveau film d’Atom Egoyan est bidon, un thriller digne d’un mauvais épisode d’Hollywood Nights. Mais c’est pas grave, puisque la séance est immédiatement suivie d’une projection de Dragons 2, le nouveau bébé des studios Dreamworks Animation. Une petite pépite, un fabuleux croisement entre Miyazaki, Moby Dick et Game of Thrones. Drôle, émouvant, profond, riche visuellement et niveau thématique. Sans doute le meilleur film Dreamworks Animation à ce jour. Bref, du régal.

14h : l’heure de manger et surtout de prendre trois cafés pour rester éveillé. Je suis somnolent et m’endors à chaque instant. Ecriture d’une critique entre deux cafés. Connection wifi pourrie, mais c’est comme ça, faut composer avec. Habituel rendez-vous au marché du film ensuite, le temps de traîner en attendant la prochaine projo, le très attendu La Chambre bleue de Mathieu Amalric.Pas de pancarte cette fois, mon pass me donne accès à la projo. Séance présentée par le délégué général du festival, l’adorable Thierry Frémaux puis arrivée sur scène de Mathieu Amalric en personne et de son équipe : producteurs, acteurs, compositeur … tout le monde est là. Film difficile à évaluer à chaud, bien adapté du roman de Simenon, mais parfois mal joué.

Errance sur la croisette ensuite, espérant gratter un pass pour une soirée ou pour la projo du lendemain, Saint-Laurent. Chou blanc ce soir. Demain peut-être.