
SYNOPSIS: Sur cette nouvelle saison : Sam goute enfin à l’ivresse de la vie à deux avec Antoine, son grand amour. Mais le bonheur est de courte durée. Entre l’arrivée soudaine du père qu’elle n’a jamais connu, et ses déboires avec la justice, notre prof préférée nage en pleine confusion. Sam, qui ne fait rien comme tout le monde, va devoir se remettre en cause et faire face à ses responsabilités pour rétablir un semblant d’équilibre dans sa vie.
Après une quatrième saison qui avait entériné le fait que Sam était devenue l’une des marques fortes et identifiables de la fiction familiale classique inscrite dans l’ADN de TF1, la prof anticonformiste est de retour pour une saison 5 dans laquelle elle file le parfait amour avec Antoine, son amour de jeunesse qu’elle avait retrouvé en saison 4. Autour de Natacha Lindinger on retrouve les personnages phares de la série toujours interprétés par Fred Testot, Fanny Gilles, Charlotte Gaccio, Issa Doumbia et donc Thomas Jouannet dans le rôle d’Antoine. Et si dans ces deux premiers épisodes Kevin Dias est bien présent, Roxane Bret et Valentin Byls qui jouent les deux autres enfants de Sam sont annoncés comme ayant quittés le giron familial. Comme à son habitude, la série accueille de nouveaux personnages et cette fois c’est le père de Sam qui décide de se faire enfin connaitre. Sous les traits de François Berléand, cet homme mystérieux n’a pas en ce début de saison, beaucoup l’occasion de démontrer son tempérament tant sont dévoilés avec parcimonie les indices sur le pourquoi de sa présence dans la vie de Sam. Nul doute que des rebondissements sont à prévoir de ce côté là dans la suite de la saison qui devrait nous valoir aussi des révélations sur les nouveaux protagonistes joués par Bruno Wolkowitch et Sophie Mounicot. Du côté des nouveaux personnages, à noter l’arrivée de Rosa Bursztein dans le rôle d’une nouvelle pionne très entreprenante. Si la comédienne a une forte personnalité, elle n’a pas grand chose à montrer dans ces deux premiers segments.
Pour cette saison 5, Clélia Constantine est à nouveau derrière l’adaptation aux côtés cette fois-ci de Sandrine Gregor, Alexandra London, Winnie Vatimbella et Camille Pouzol et la personnalité des comédiens se prête parfaitement aux textes qu’ils ont à dire, rien de révolutionnaire là-dedans mais un naturel qui transpire des dialogues et qui est une des caractéristiques de la série depuis ses débuts. Philippe Lefebvre (épisodes 1 à 6) et Mathilde Vallet (épisodes 7 et 8) sont eux derrière la caméra pour ces 8 nouvelles aventures de l’héroïne et de son entourage. La série est dans la droite lignée de sa quatrième saison, à savoir qu’elle reste extrêmement efficace mais que cette efficacité se fait parfois un peu trop au détriment de récits plus profonds qu’elle pourrait se permettre sans démériter et au prix d’une émotion qui s’avère être un peu trop diluée. On regrette aussi l’utilisation toujours un peu trop parcimonieuse d’Alika Del Sol et d’Adama Niane.
Sur ces deux premiers épisodes, la série reste attachante et continue d’aborder des sujets de société comme le harcèlement des profs par les élèves et la starisation des enfants sur le net et si tout cela est toujours bien traité, Sam semble rester dans sa zone de confort. On marche car Natacha Lindinger brasse avec talent une énergie qui nous emporte et elle reste le moteur de cette série familiale pleine d’une force qui touche au cœur malgré des faiblesses récurrentes. Le point fort de la série reste pourtant toujours le même et c’est la preuve de son efficacité. A la fin de l’épisode 2 et de son ultime rebondissement on a une seule hâte. Découvrir la suite.
Crédits: Authentic Prod / TF1