SYNOPSIS: 50 ans avant les événements de Battlestar Galactica, sur Caprica, les familles Graystone et Adama sont en conflit. En toile de fond l’émergence de l’intelligence artificielle et le développement de la robotique, à l’origine de la création des Cylons.
Caprica nous raconte la genèse des cylons et leur rébellion. Vu le succès de Battlestar Galactica, de nombreuses choses étaient prévues et c’est ainsi que vous pouvez découvrir un “film” de 3 heures qui montre le côté cylon de Battlestar Galactica. Et ici je vais vous parler de la genèse de la légende. Allons droit au but, j’ai bien aimé cette série. Il faudra cependant aller au delà de la comparaison avec l’original, car les conditions de survie et les enjeux ne sont pas les mêmes, rendant l’ensemble très différent. Exit les combats spatiaux, la politique de survie, les rapports avec les cylons, place à une jeunesse shootée aux drogues et à la réalité virtuelle. Les défauts de la série sont assez rapidement mis en avant, avec sa vision assez limitée des adolescents et du rapport aux technologies de virtualisation. Le rythme est lent et certains épisodes sont assez ennuyeux car l’intrigue n’est pas rapidement mise en place. Heureusement qu’ils ont tout de même pu faire une “vraie” fin…
Il faut aussi l’avouer c’est Alessandra Torresani qui m’a fasciné. Son jeu est bon, bien adapté à son personnage et même si on retrouve assez peu d’enjeux en termes de profondeur, elle arrive à bien attirer l’attention et à vous embarquer dans son histoire. Les autres membres essayent de faire de même, mais ils n’arrivent pas à obtenir plus que de raviver le souvenir de la série principale et notre attachement à ses personnages. Surtout que l’aspect affrontement avec les cylons est très limité.
L’image est belle dans son ensemble, et les effets spéciaux ne sont pas mauvais. Le scénario n’est pas aussi enthousiasmant que le thème aurait pu permettre, n’arrivant pas à créer un brin d’enjeu et de suspense. Ça manque de charisme et on est assez peu lié aux personnages futuristes qui sont assez déconnectés d’une réalité qui ne fait pas envie. Contrairement à l’aspect jeu vidéo que pouvait prendre Battlestar Galactica, Caprica n’offre que peu de choses comme liens avec notre présent.
J’ai commencé par vous dire d’aller au delà de la comparaison, mais c’est assez difficile. Je ne la recommanderai pas pour quelqu’un qui veut découvrir l’univers, mais elle a de quoi tout de même bien occuper avec son esthétisme et sa recherche philosophique intéressante, bien que déjà vue sur certains aspects. C’est un peu bateau mais l’ensemble ne dure pas très longtemps et donne quelques informations sur le processus de rébellion des machines, ce qui est très sympa. Bien que la série peine à s’être créée une identité forte, l’actrice principale a suffi à m’intéresser à Caprica, qui n’a surtout d’importance que par l’intermédiaire de Battlestar Galactica.
Crédits: Syfy / Universal
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