L'oeil de @Cityhunternicky

L’œil de @Cityhunternicky – Star Trek Enterprise (Séries)

SYNOPSIS: Le premier vaisseau terrien Enterprise, dirigé par le capitaine Jonathan Archer, part à la découverte de mondes nouveaux, de nouvelles formes de vie et de civilisations différentes.

Star Trek Enterprise nous raconte les aventures du premier équipage interstellaire de Star Trek. Avant même de l’avoir vu, les retours sur cette série m’avaient un peu refroidi. Et malheureusement son visionnage n’a pas étouffé mes craintes, mais au contraire renforcé tous ses défauts. La première série Star Trek faisait kitch, c’est vrai, mais elle avait tout de même réussi à ne pas trop sombrer dans quelque chose de moche ni même à mal vieillir. C’est même avec ingéniosité qu’elle avait contournée certaines de ses limites. Ici, les effets spéciaux sont omniprésents et ils ont beaucoup trop mal vieilli.

Du coup, c’est avec beaucoup de souffrance que la majorité des passages, se voulant être impressionnants, sont vus. Comme si cela ne suffisait pas, un côté bien vieillot accompagne quelques scènes n’utilisant pas l’imagerie numérique. Après avoir exploré autant de facettes de l’époque de Jean-Luc Picard avec trois séries, ce retour aux sources ne se fait pas sans difficultés. Le charme recherché de la nouveauté doit pourtant faire face à l’immense univers dans lequel les personnages sont plongés ainsi qu’aux rencontres préexistantes que l’on connait déjà.

Pas de holodeck mais pas non plus d’arrêts salvateurs sur des planètes paradisiaques permettant de digresser avec la science-fiction. La téléportation est d’abord une technique de niche avant de s’améliorer quasi sans raison, car elle reste essentielle à beaucoup de besoins scénaristiques. Le charme des premières rencontres, le choix du respect de l’univers et du folklore déjà créé incite forcément à faire des parallèles même si il est pourtant difficile de faire vibrer notre fibre nostalgique, l’incorporation de personnages déjà connus ne pouvant être réalisé.

On sait également que le vaisseau va s’en sortir et que son capitaine marquera l’histoire de Starfleet, rendant les menaces ridicules. L’utilisation du voyage dans le temps est bien présente, mais elle n’apporte rien à l’univers que l’on connait si ce n’est quelques conflits sans grand intérêt. La majorité des épisodes ne révolutionne rien et n’aspire pas le spectateur à la découverte spatiale en mettant en scène énormément de problèmes techniques et peu d’innovation (même si les précédentes séries se fichaient un peu de nous sur cet aspect scientifique, la fin justifiant les moyens).

Restera tout de même une poignée de moments intéressants, souvent liés à l’explication de certaines habitudes et procédures utilisées dans les précédentes séries. L’intégration des vulcains au sein de l’équipage humain, le changement de leurs habitudes et traditions et leur rencontre avec le peuple terrien, la période « pré-starfleet » sans foi ni loi où personne ne connaît rien de la Terre et où les renforts doivent venir de l’inconnu. Les acteurs et les actrices sont convaincants, mais ne laisseront pas une impression indélébile. Mais la série aura au moins permis la résolution du mystère « un générique Star Trek peut-il représenter une souffrance insoutenable à chaque épisode ? « . Star Trek Enterprise regroupe tous les points négatifs que je pensais trouver dans la série de 1966. Comme quoi…

Crédits: UPN/ CBS

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