SYNOPSIS: Étudiante en médecine, Tru travaille à mi-temps dans une morgue. Parfois, des cadavres lui demandent de les aider. Tru revit alors sa dernière journée, et va tout tenter pour sauver la personne. Mais c’est sans compter sur Jack qui va lui compliquer la tâche…
Tru Calling nous raconte l’histoire de Tru Davies, étudiante en médecine qui prend un stage à la morgue et qui s’aperçoit que les morts lui font remonter 24 heures pour les aider. Après le pas mauvais Dollhouse, je me suis dit que c’était l’occasion de mettre cette série dans mon challenge série 2014 car j’en avais eu de très bons échos. Malgré ma motivation du départ, mon enthousiasme a continué sa longue descente aux enfers durant le laborieux visionnage de ces 26 épisodes. Pour vous illustrer la chose, disons que la série commence à développer un intérêt au 19ème épisode, et que la série n’a jamais eu de vraie fin. La loose quoi.
Le principal problème de la série est sa présentation des personnages. Dans les récurrents on retrouve Eliza Dushku qui joue très bien son rôle et qui fait ce qu’il faut faire pour être crédible. On a le “sidekick” en la personne du patron de morgue qui s’avère être un inadapté social et qui fait tellement de bourdes bêtes que l’on n’aura même pas de la compassion pour ce qui lui arrive. Et puis on finit par le frère. Du début à la fin j’ai eu envie qu’il meure, dans d’atroces souffrances, tant il n’apporte rien et qu’il est constamment insupportable.
Voilà donc pour nos personnages principaux, auxquels tu peux ajouter les lovers niais. En choisissant de ne rien raconter sur ses personnages secondaires, la série se prive d’une empathie pourtant indispensable et donc d’un intérêt à ce qu’ils restent en vie. On s’en fout tellement de ce qui leur arrive, que les rebondissements du scénario ne captent pas notre attention et qu’on s’ennuie à mourir durant les 19 épisodes. Pourtant, certains cas nous toucheront un peu plus, mais ça ne sera jamais exceptionnel.
Ça c’est ce qu’il se passe durant chaque épisode. En plus de ne pas vendre du rêve en choisissant des millionnaires ou des destinations exotiques, le pouvoir et ses modalités sont très tardivement expliqués… Et régulièrement changés ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué… Bref je ne retiendrais que Eliza Dushku de cette série, car je ne vais pas vous raconter le peu d’intérêt de la “fin”, mais de toute façon rien de bien réjouissant et je ne saurais même pas vous dire comment faire pour mieux exploiter l’idée de base…
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