Critiques

FESTIVAL DE FICTION TV DE LA ROCHELLE – LES BEAUX MALAISES

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C’est ce mercredi 14 septembre que le 18 ème Festival de la Fiction TV de la Rochelle a été déclaré ouvert par la Présidente du Jury Isabelle Carré et par Stéphane Strano nouveau Président du Festival. Après une cérémonie d’ouverture présentée par la journaliste Valérie Amarou et qui a vu se succéder sur scène notamment les responsables politiques de la ville de La Rochelle puis les membres du Jury entourant Isabelle Carré (Erwann Kermorvant (Compositeur), Elsa Marpeau (Scénariste), Jean Nainchrik (Producteur) et François Velle (Réalisateur), la comédienne Pascale Arbillot devant les rejoindre dans les plus brefs délais). Après un discours ému de Stéphane Strano et la présentation de courts extraits des œuvres qui seront présentées lors du Festival (Voir le détail de la programmation ici: https://leschroniquesdecliffhanger.com/2016/08/23/fftv2016-le-programme/ ), c’est Les Beaux Malaises qui sera diffusé sur M6 lors d’un prime exceptionnel le 4 octobre, qui a été présenté en ouverture du Festival, en présence de Franck Dubosc, Anne Marivin et le réalisateur Eric Lavaine.

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2,5 STARS MOYEN

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SYNOPSIS: Ce n’est pas parce qu’on s’appelle Franck Dubosc que le quotidien est plus facile. Comme tout le monde, Franck a des soucis dans son couple, des soucis avec les enfants, des soucis avec sa mère, des soucis avec son ex, des soucis avec ses potes… Comme tout le monde, il lui arrive même de connaître de vrais moments gênants ! Et quand la célébrité s’en mêle, ces moments gênants peuvent vraiment se transformer en gros malaises… enfin, disons en “beaux malaises” parce qu’il faut toujours rester positif…

Les beaux malaises est une adaptation de la série québécoise éponyme créée par l’humoriste Martin Matte. Les 45 premières minutes présentées au public du Festival ont dévoilées une série qui ravira sans aucun doute les aficionados de Franck Dubosc. Souvent drôle et portée par des dialogues parfois irrésistibles, Les beaux malaises version Dubosc fonctionne parfaitement par moments mais laisse carrément dubitatif à d’autres. Sa construction notamment pose question, car elle met en perspective les difficultés de ne pas réaliser une enfilade de sketches. C’est là le problème majeur d’un programme qui ressemble à un bout à bout de programmes courts, dont la fluidité semble parfois absente et dont on a du mal à distinguer la cohérence narrative. Pour ce qui est du rapprochement avec la série originale, il semble que l’on soit dans le copié collé quasi systématique, mais si comme l’auteur de ces lignes, vous n’avez pas vu la version québécoise, il y a fort à parier que vous passerez malgré tout un bon moment. Car, même si l’enchainement des séquences met en exergue des moments drôles et d’autres qui tombent à plat, l’abattage de l’humoriste est un plus non négligeable, bien qu’il semble parfois forcer son jeu pour être naturel et que cela se ressent, annihilant paradoxalement l’impression voulue. Le couple qu’il forme avec Anne Marivin est lui totalement crédible et la bonne entente entre les deux comédiens est l’un des points forts des Beaux Malaises. Au final c’est une impression plutôt positive qui ressort de cette première projection, avec certains gags ou répliques voués à devenir cultes, certaines scènes réussies qui sont parfois même à la lisière de l’émotion ou du… malaise (la scène à l’hôpital, celle du déjeuner du dimanche) mais aussi quelques séquences ratées qui empêchent d’emporter totalement la mise.

Crédits: M6

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