Critiques Cinéma

JOY (Critique)

2 STARS PAS GENIAL

JOY AFFICHE

SYNOPSIS: Inspiré d’une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.

Avec Joy, David o’Russell fait une véritable ode à sa muse Jennifer Lawrence avec cette biographie romancée de Joy Mangano, mère célibataire de trois enfants qui devint millionnaire grâce à une invention (la serpillière magique qui s’essore tout seul) best-seller de QVC une des premières chaines de téléachat aux USA.  Les précédents films de David O’Russell avec leur style décalé et leur direction d’acteurs brillante avaient montré nombre de qualités, hélas Joy est l’exemple d’un créateur démiurge trop libre et qui s’égare  sans que personne ne lui impose de limites. Le film se divise en trois mouvements distincts qui manquent singulièrement d’unité. Dans la première partie nous faisons la connaissance de Joy alors jeune mère travaillant seule pour entretenir dans une vieille maison une tribu composée d’une mère inadaptée (Virginia Madsen) qui passe ses journées à regarder des sitcoms, une grand-mère bienveillante (Diane Ladd), un père fantasque (Robert De Niro)  qui la soutient peu lui préférant sa demi-sœur (Elizabeth Rohm) mais qui squatte sa maison tout comme son ex-mari  (Edgard Ramirez) qui vit à la cave. O’Russell sous la forme d’un contes de fées décalé avec la grand-mère dans le rôle de la bonne fée , la marâtre jouée par Isabella Rossellini (au jeu outrancier) et la sœur acariâtre façon Cendrillon  nous ressert son motif  de la grande tribu dysfonctionnelle haute en couleur, bizarre mais si attachante (comme dans The Fighter et Hapiness Therapy) mais la mayonnaise ne prend pas. Trop d’excentricité tue l’émotion on ne s’attache pas aux personnages d’autant que la plupart des comédiens tombent dans la clownerie à l’instar d’un Robert De Niro qui avait retrouvé une vraie justesse et retombe ici dans les grimaces.
JOY 1
La seconde partie qui voit  Joy et son invention devenir des stars du télé-achat est la plus réussie car elle se concentre sur deux personnages Joy et un excellent Bradley Cooper en magnat du télé-achat qui se voit comme un nabab du vieil Hollywood, l’alchimie entre les deux comédiens fonctionne à plein et on retrouve alors une partie du charme de Happiness Therapy. Le dernier mouvement du film qui voit Joy lutter pour préserver son brevet censé nous montrer sa transformation « à la Corleone » en femme d’affaires impitoyable tombe complètement à plat, faute d’une écriture aboutie.
JOY 2
Jennifer Lawrence est une excellente comédienne, lumineuse, énergique possédant un vrai charisme mais à 25 ans seulement elle n’a pas encore le vécu nécessaire pour assumer un rôle d’une telle amplitude. Son metteur en scène la met dans la position d’une joueuse de tennis  face à une machine qui lui projette des balles à grandes vitesse, elle en renvoie certaine mais pas toutes. Seul point réussi comme toujours chez O’Russell une bande son rock et soul brillante. Joy malgré quelques moments de grâce et les efforts de sa vedette est une véritable sortie de route pour un David O’Russell en roue libre.
JOY AFFICHE

Titre Original: JOY

Réalisé par: David O’Russell

Casting : Jennifer Lawrence, Bradley Cooper, Robert De Niro,

Virginia Madsen, Isabella Rossellini, Diane Ladd…

Genre: Biopic, Comédie dramatique

Sortie le: 30 décembre 2015

Distribué par: Twentieth Century Fox France

2 STARS PAS GENIALPAS GÉNIAL

3 réponses »

  1. bonsoir

    Veuillez à l’avenir éviter de twitter ceci « la critique ne me gêne pas » pour ensuite bloquer une personne qui ne partage votre point de vue

    d’ailleurs c’est assez savoureux de voir vote TL tapissé de messages vindicatifs à l’encontre des rares critiques ne faisant pas l’éloge de SW7

    • Bonsoir,
      Nous sommes tout à fait ouverts à la discussion et prêts à défendre nos choix si besoin, tant que cela est fait dans un bon esprit et reste constructif. Hors là, il semblerait que votre commentaire n’ait absolument rien à voir avec la critique du film sous lequel vous l’avez posté. Le site n’étant pas un pis aller pour des règlements de compte personnels vos commentaires restent les bienvenus tant qu’ils concernent les articles publiés et dans le respect des personnes. Merci de votre compréhension.Bien à vous.

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