SYNOPSIS: L’ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l’épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n’est pas si simple… C’est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme « trip » ou « démentiel », « amour » est l’un de ces mots galvaudés à force d’être utilisés – sauf que celui-là n’attire que les ennuis.
« … A l’image des précédentes œuvres de PTA, Vice Caché (la traduction française) est en effet une pièce insaisissable et insondable, sophistiquée, propre, maîtrisée de bout en bout. C’est aussi et surtout une plongée fascinante dans l’ambiance de la fin des 60’s et du début des 70’s. Le scénario dense du 7ème long-métrage de Paul Thomas Anderson, bien que peu évident au premier abord – l’intrigue criminelle au cœur de l’histoire est alambiquée mais demeure toutefois accessible, malgré les digressions – donne lieu à des moments de cinéma inoubliables, qui nous hantent longtemps après la séance. En mémoire ce sublime flashback mettant en scène Doc et sa petite amie Shasta sous la pluie, en quête de drogues, au son du planant Journey through the past de Neil Young. Ou bien encore, les étonnantes et déstabilisantes séquences mettant en lumière le policier Bigfoot, interprété par un Josh Brolin des grands jours, à la palette nuancée. Marqué par l’ironie, un humour décapant (la scène chez le dentiste Martin Short vaut son pesant de cacahuètes) et une volonté de rompre la linéarité narrative, Inherent Vice, film noir à l’aspect volontairement « labyrinthique » et à l’atmosphère vivifiante, évoque avec éclair un monde malade, violent, désorienté, tiraillé. La force du film est évidemment cette mélancolie « malaisante » qui captive et laisse beaucoup de place à la contemplation… Inherent Vice est un film unique, zarbi et dissocié, puissant et impénétrable, pétri d’ambition, qui reste indubitablement gravé en mémoire. Une cogitation folle et enivrante, dont la fin, ouverte et érotique, restera dans les annales. »
La critique complète de Piwi ici
DÉTAIL DES SUPPLÉMENTS:
4 bandes annonces inédites
- Les Paranoïas
- Shasta Fay
- Le Golden Fang
- Tout un rêve
Titre Original: INHERENT VICE
Catégories :Critique Blu-Ray, Sorties Vidéo