Retour de notre fine équipe du Musée d’Histoire Naturelle de New York pour de nouvelles aventures ! Shawn Levy toujours aux commandes, Ben Stiller dans le rôle principal, Owen Wilson, Steve Coogan, Robin Williams (et cette fois-ci Ben Stiller bis !) en soutien pour le dernier épisode d’une série qui nous aura enchanté depuis le départ. Après New York et Washington, voilà que tout le monde s’embarque pour Londres et le British Museum, afin de contrer la malédiction qui risque de laisser tout le monde sur le carreau. On ne change pas une recette gagnante (les deux premiers épisodes ont rapporté en tout plus d’un milliard de dollars au box-office, rien que ça !), donc revoilà les bonnes idées et les seconds rôles de qualité pour mener tambour battant une nouvelle aventure nocturne au milieu de créatures de musée qui reprennent vie. Si le film nous distrait toujours autant, il faut avouer que l’ensemble commence à s’essouffler. Malgré la présence de guests de choix (Rebel Wilson, très drôle en gardienne British politiquement incorrecte, Dan Stevens revigorant en Lancelot, Sir Ben Kingsley en papa pharaon, le retour des légendes Dick Van Dyke et Mickey Rooney, et surtout « Huge Jackman » dans un caméo surprise hilarant) le film tourne un peu en rond. Sur un scénario anecdotique, il est un peu moins drôle, un peu moins surprenant, sauf lors d’une scène très réussie à l’intérieur d’un tableau, et est en plus alourdi d’un message de fond sur le rapport père/fils plutôt artificiel et qui ne fonctionne pas très bien.

Heureusement, le niveau d’ensemble reste tout de même largement au-dessus du lot habituel des comédies pour enfants dont nous abreuve Hollywood à la pelle. Grâce surtout à une galerie de personnages à laquelle on s’est beaucoup attaché, et à des dialogues et situations plutôt rigolotes. On sourit très souvent, on rit régulièrement, et dans nos petites mirettes brillent encore des étoiles. Pour le dernier tour de piste de Mickey Rooney (dont c’est la dernière apparition, après.. 88 ans de carrière !) et surtout du regretté Robin Williams, on peut faire un effort et aller leur rendre hommage. Par cette dimension, le film gagne en émotion ce qu’il perd en humour. Une trilogie qui se conclue donc plutôt bien : on laisse désormais tout le monde vivre sa vie de statue bien tranquillement, et on reprend le cour de sa vie, en remerciant toute la bande pour les excellents moments qu’ils nous auront fait vivre depuis presque 10 ans.