Le tweet de sortie de projo:
SYNOPSIS: Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos…
Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive. Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.
Quand Gene Roddenberry a créé l’univers de Star Trek et ses personnages emblématiques, il était loin de se douter que des décennies plus tard, tout ceci continuerait d’agiter la planète entertainment avec un tel engouement et une telle foi, qui en font l’une des franchises les plus pérennes de l’Histoire du Cinéma. Il était loin de s’en douter et pourtant à sa mort en 1991, Star Trek était déjà une énorme franchise comprenant deux séries télévisées mythiques ainsi que six films. Depuis d’autres séries Star Trek ont vues le jour, de nouveaux films sont sortis, sans que jamais ne retombe cette ferveur, tout du moins de l’autre côté de l’Atlantique, ferveur qui a malgré tout séparé les fans en deux groupes distincts, les trekkies et les trekkers qui sont juste distingués par la force de leur amour pour « explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations et au mépris du danger, avancer vers l’inconnu », tel que l’égrenait dès 1966 le générique de la série originale.
Second film de la renaissance de la franchise à passer entre les mains expertes de JJ Abrams, Star Trek Into Darkness est une vraie réussite dans la droite lignée du premier reboot de 2009. Effets spéciaux toujours plus fous et réussis, tension dramatique palpitante et gigantisme des situations en font un blockbuster des plus virevoltants. La force de JJ Abrams c’est sa capacité à être à la fois extrêmement épique et spectaculaire dans ses images, même si le scénario qu’il a à sa disposition est en deçà de ses facultés à capter l’extraordinaire. Les séquences incroyables succèdent aux scènes d’action avec une virtuosité indéniable. Que JJ Abrams soit un faiseur d’images exceptionnel cela va sans dire et chacune de ses réalisations témoigne de sa maestria en ce domaine, le tout allant crescendo de film en film. Star Trek Into Darkness ne déroge pas à la règle et invite le spectateur à en prendre plein les yeux, le tout magnifié par une 3D qui est particulièrement belle et offre une profondeur et un rendu à certaines séquences immersives des plus excitantes.
Alors certes on objectera des faiblesses de scénario matinées de quelques incohérences mais au final Star Trek Into Darkness est un film vraiment très fun, qui parle sans avoir l’air d’y toucher des notions d’amitié, de courage, de sacrifice avec des personnages très bien écrits qui gagnent en profondeur par rapport au film précédent. Fidèle à l’esprit de Roddenberry, il n’en demeure pas moins un pur film de JJ Abrams qui a fait sien cet univers dans lequel on le sent comme un poisson dans l’eau. L’humour est également là en filigrane et l’on ne décroche quasiment pas, hormis lors de quelques longueurs superflues qui prennent le pas sur un rythme tonitruant. Le film a pour lui de contenter aussi bien les purs fans de la saga en leur réservant des clins d’œil appuyés qu’ils apprécieront mais il ne laisse à aucun moment les spectateurs qui découvriraient l’univers Star Trek avec ce film sur la passerelle de l’Enterprise.
Si le thème du terrorisme est de moins en moins prégnant au fil des minutes pour au final n’être que survolé, l’ensemble fonctionne grâce, non seulement à la réalisation spectaculaire, mais aussi par le tempérament de comédiens qui commencent à être imprégnés de leurs rôles et dont la complicité est de plus en plus palpable à l’écran. Que ce soit Chris Pine (certes un peu mono-expressif) ou Zachary Quinto (dont les nuances de jeu sont fines et variées), très bien dans les rôles de Kirk et Spock, on retrouve autour d’eux des seconds rôles irrésistibles dont un Simon Pegg des grands jours, mais aussi Karl Urban, John Cho ou Zoe Saldana qui nous offrent tous d’excellents moments. On prendra aussi plaisir à revoir le trop rare Peter Weller (Robocop). Mais au-delà de tous ces rôles et personnages plus ou moins attendus et qui n’apportent pas de réelles surprises, le film s’offre un bad guy exceptionnel interprété par un Benedict Cumberbatch prodigieux. Intense, dur et sombre, il fait de John Harrison un personnage de haute volée qui procure une énorme jubilation et qui nous vaut des scènes immenses. Plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film disait Hitchcock et ce n’est pas Star Trek Into Darkness qui viendra contredire le maître du suspense.
Titre original: STAR TREK INTO DARKNESS
Réalisé par: JJ ABRAMS
Casting: Chris Pine, Zachary Quinto, Benedict Cumberbatch,
Zoe Saldana, Simon Pegg, John Cho, Karl Urban…
Genre: Science-Fiction, Action, Aventure
Sortie le: 12/06/2013
Distribué par : Paramount Pictures France
TRES BIEN
Catégories :Critiques Cinéma, Les années 2010
Je constate qu’on est d’accord, notamment sur la question de l’action et des acteurs.
Cumberbatch m’a bluffé, je l’ai adoré dans ce rôle.
Seule ombre au tableau, ce STID ressemble davantage à MI:3 qu’à Star Trek et se rapproche plus d’un film d’action que d’un film de SF.
Mais j’ai beaucoup aimé quand même et j’ai hâte de revoir les deux films à la suite en blu-ray!
Wouah, alors là, je ne m’attendais pas à une note pareil. Je suis allé le voir hier et franchement j’ai plus un goût amer qu’une bonne surprise.
Personnellement je l’ai trouvé insipide, ultra cliché, sans grande imagination, pas du tout immersif et téléphoné. Il y a beaucoup trop d’incohérence. La seule chose qui le sauve, à mes yeux, c’est l’image qui est vraiment jolie. De plus il n’y avais aucune surprise, on s’attendait à tout et je trouve le scénario d’un bateau !!…
Genre :
« Allé les gars, on va buter Kanne ! A non il se rend, c’est louche non ? Non non c’est pas grave, il viens de bousiller toute une escouade mais no problèmo. »
» Allez voir aux coordonnés XY, y a un truc à voir ! Dis bidule tu peux aller voir ? Pas de soucis, j’me faufile dans le big vaisseau sans qu’ils ne me détectent à des kilomètres à la ronde et je fais….. à mes oui je suis là pour sauver la mise à Kurk et son équipage… élémentaire mon cher Spoke ! »
« Salut ! Je suis big dady qui veux sa PUTIN D’GUERRE ! Mouahahah……non c’est pas crédible. Bon, bon. »
« L’Interprise se fait bousiller ? Pas grave je continue à faire mes expériences avec le sang du super vilain sur une bête morte, mais le public ne se doute pas du tout que ça va servir à sauver Kurkouné. hu hu hu je suis un filou ! »
Bref c’est du n’importe quoi.
Il est encore très chouette ce film.