SYNOPSIS: Karen, une mère célibataire, offre à son fils Andy une poupée, ignorant tout de sa nature sanguinaire et violente.
La vague de reboots / remakes / revivals n’épargnent aucun secteur de la pop culture et bien entendu pas le cinéma, et le cinéma d’horreur en particulier. Après les récents succès de Halloween ou Ça, il était évident que d’autres franchises d’horreur allaient suivre assez rapidement. Adoptant le même titre que le premier film sorti en 1988, Child’s Play réinvente le mythe et les origines de Chucky pour l’ancrer en 2019. Fini le serial killer décédé se réincarnant grâce au vaudou dans une poupée pour enfant. Bonjour les jouets connectés qui peuvent être “détournés” à des fins plus que douteuses. Pour prêter sa voix à Chucky, c’est Mark Hamill qui s’y colle, succédant ainsi à Brad Dourif. Comme tout reboot, le film vise à attirer un nouveau public qui ne connaît pas le film d’origine tout en s’appuyant sur un nom qui facilite la communication. Et ça tombe bien, l’auteur de ces lignes n’ayant pas vu le premier Child’s Play, il ne s’est en rien retrouvé parasité par ses souvenirs. Pour aimer Child’s play, il faut déjà adhérer à l’idée d’une poupée qui prend vie et dézingue à coup de couteau de cuisine. C’est bon c’est fait on est bon ?
Donc on peut maintenant se laisser porter par cette histoire franchement réussie, qui ne lésine sur aucun effet gore, bien au contraire. Chaque crime est particulièrement grand guignolesque et cumulé à l’humour noir de Chucky (cf “C’est pour venger Tupac”), le résultat est saignant … et franchement on en redemande. Le film se paye non seulement des références aux premiers films Chucky, mais aussi aux autres slashers comme par exemple Massacre à la tronçonneuse. Comme les ados de Scream, les héros de Child’s play, plus jeunes, consomment et connaissent les classiques de l’horreur, jouant par là même eux aussi avec les codes du genre. L’affiche du film mentionne en gros “par les producteurs de Ça” et cette mention est parfaitement rentabilisée à l’écran puisque l’on s’amusera à cocher les cases des parallèles avec le film du clown tueur – à commencer par un groupe d’enfants un peu loosers qui combat un tueur surnaturel. Le face à face final avec Chucky et ses “étonnants” alliés dans un magasin nous rappellera par exemple le duel final dans le premier Gremlins.
Child’s Play est donc une très agréable surprise. Une fois passées quelques facilités scénaristiques (si un technicien peut “aussi facilement transformer une poupée en psychopathe, fuyons tout de suite les objets connectés), on passera un très bon moment entre horreur et humour noir. A n’en pas douter, si le film est un succès, une suite et une suite et une suite verront le jour.
Titre Original: CHILD’S PLAY
Réalisé par: Lars Klevberg
Casting : Aubrey Plaza, Gabriel Bateman, Brian Tyree Henry …
Genre: Epouvante-Horreur
Sortie le: 19 juin 2019
Distribué par: Paramount Pictures France
BIEN
Catégories :Critiques Cinéma
(evilashymetrie) Voilà, une critique qui reflète toute la sympathie que j’ai pour ce film, très distrayant !
Je suis un peu dubitatif sur ce nouveau reboot, en particulier par rapport au look de Chucky.
Toutefois, si ce jouet prend vie grâce à un problème technologique, ça peut être intéressant.
Je l’ai loupé, je ne sais pas si c’est une bonne chose, quoi qu’il en soit je le verrai, mais la B.A m’avait un peu laissé de glace… Mais je c’est une bonne surprise je vais tenter le coup 😉