SYNOPSIS: Les trois soeurs Halliwell apprennent à se servir de leurs nouveaux pouvoirs magiques afin de lutter contre le Mal…
Charmed nous raconte la vie de trois sœurs qui découvrent qu’elles sont des sorcières. Et voici une autre série au goût des temps d’avant. Charmed était pour moi une de ces découvertes que l’on regardait à l’occasion de La Trilogie du Samedi sur M6. Et à mesure qu’on la suivait, on sentait bien que le niveau n’était pas exceptionnel mais on continuait à regarder ça d’un œil distrait. Bon, déjà qu’on nous avait bien pris un peu pour des buses au moment du remplacement de Shannen Doherty avec des explications pourries, et bien la fin de la série est quand même d’une paresse folle. Au départ, l’effet “monde nouveau” marche à fond. On découvre la magie, les différentes utilisations des potions et autres êtres secondaires. Le tout dans le schéma classique, celui de cacher leur pouvoir à une population qui n’est pas prête à accepter cela. Le scénario étant prévisible, elles s’en sortent toujours en sauvant leur quartier (ou le monde, ça dépend du jour de la semaine) et on le sent bien qu’elles ne font pas grand chose d’exceptionnel. Mais ça se suit.
Et puis vient le moment où on tourne toujours en rond tant que ça devient insupportable. L’amour impossible, les ennemis toujours plus puissants les uns que les autres, la découverte et le contrôle de nouveaux pouvoirs… L’ensemble ne devient qu’une pauvre intrigue dont on se fiche pour se concentrer sur des amours insipides et sans ampleur. On tiendra le coup une ou deux saisons puis l’envie de mourir apparaîtra. Et vous sauterez des épisodes en cherchant à savoir comment ça se termine.
Vous vous demandez alors comment vous avez fait pour tenir. Ça tient en deux mots : “les mannequins”. La dernière saison en est un exemple édifiant tant on remplit au maximum l’écran des filles les plus jolies avec le moins de vêtements possibles. Travailler le scénario étant trop compliqué, c’est un festival d’occasions de se servir de la plastique des actrices qui jouent de moins en moins bien tant elles aussi souhaiteraient faire autre chose, mais bon, il faut bien manger. Pour conclure, Charmed n’a que le charme du souvenir, noyé par des facilités et une paresse scénaristique affolante au milieu d’un nuage de bimbos.
Crédits: The WB
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