Critiques

VIDEO GAME HIGH SCHOOL (Critique Web série)

4 STARS EXCELLENT

Video Game High School 1

SYNOPSIS: Brian D est un adolescent comme les autres. Il va à l’école, s’occupe de sa mère, de son chat, et passe le plus clair de son temps libre à jouer aux jeux vidéo, ce qui dans ce monde, est une excellente chose. En effet, les jeux vidéo sont un passe-temps national sérieux, et peuvent rapporter gros à leurs meilleurs joueurs. Et lorsque Brian bat The Law, l’un des gamers les plus en vue du moment, il est immédiatement accepté dans le très prestigieux Video Game High School, où les places sont chères et se jouent tous les jours.

Video Game High School, c’est la web série geek par excellence qui marie allègrement les genres. Créée par le quartet Matthew Arnold (Zootcaster), Freddie Wong (Freddie Wong), Will Campos (Shot Bot) et Brian Firenzi (The Law), la série bénéficie d’un budget non négligeable pour YouTube et a tout à fait la saveur du projet conçu par une bande de potes. Arnold, Campos et Firenzi écrivent, Wong et Arnold réalisent, et chacun à droit à son petit rôle, généralement secondaire. Les rôles principaux sont tenus par de jeunes acteurs bourrés de talent, et entre Josh Blaylock (Brian D) et ses fossettes, Johanna Braddy (Jenny Matrix) jolie comme un coeur, l’hilarant Jimmy Wong et la fantastique Ellary Porterfield (Ki Swan), c’est une bien belle brochette qui mène l’intrigue. Puisqu’on en est à parler du casting, on se doit également de mentionner la myriade de stars d’Internet qui viennent faire des apparitions au cour des trois saisons, depuis l’inénarrable Chris Hardwick (The Nerdist) au présentateur Conan O’Brien, en passant par Justine Ezarik (300-pages iPhone Bill).

La web série joue sur les codes de la comédie de lycée telle qu’on a pu la voir dans nombre de séries. Brian D est le petit nouveau, talentueux et naïf, qui s’éprend de la belle blonde Jenny Matrix, déjà en couple avec le goujat de service : The Law. Brian D se fait des amis assez vite : Jimmy, fils de leur prof de Rhythm Gaming et Ki Swan, petite surdouée du design, qui ne tardent pas eux-mêmes à tomber amoureux. Bref, les conflits sont peu badins (rien à voir avec The Walking Dead) mais le sujet est traité avec tant de tendresse qu’on ne peut que s’attacher. Les acteurs sont investis à fond dans leurs personnages et les intrigues prennent un malin plaisir à parodier tous les codes possibles et imaginables. On retiendra notamment l’épisode « Casablanca » et le smoking blanc de Brian, ou les matchs de l’équipe de Varsity, aussi tendus que les parties de Quidditch de Harry Potter. Les enjeux sont élevés, mais même la pire des défaites n’atteindra pas la joie et la bonne humeur de nos héros. Enfin, pas pour trop longtemps.

Video Game High School 2

Parce que s’il y a un élément qui ficèle joliment cette série, c’est son sens de l’humour. Témoin cette scène où Brian ne peut manœuvrer que s’il a un chat sur la figure, ou les tentative de Ki pour démocratiser le lycée. Ajoutez à ça une bonne dose d’action, entre explosions, quête épiques de chevaliers à la recherche d’un dragon et des méchants de plus en plus machiavéliques au fur et à mesure des saisons, et vous avez la recette parfaite de l’épisode de Video Game High School. Ça se gobe dans la rue, en attendant le métro, ou dans les salles d’attentes diverses et variées, et ça laisse une agréable impression de bien-être.

Crédits: YouTube / Foreveryoungadult.com / Tubefilter

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s