Critiques

HOUSE OF CARDS (Critique Saison 3)

4 STARS EXCELLENT

house_of_cards_ver5 - CopieSYNOPSIS: Après la conquête du pouvoir suprême, quelles seront les ambitions du nouveau Président et de sa compagne, Claire ? Dans un premier temps, du moins, face à la hauteur des enjeux, Frank Underwood va devoir maintenir le cap contre vents et marées. Car même pour les plus rusés des renards, se maintenir au sommet plutôt que le viser constitue un autre exercice, d’autres conquêtes, d’autres risques, une autre exposition. Frank Underwood va notamment devoir naviguer dans la politique étrangère, et de ce côté son agenda est bien rempli. Y figure notamment une rencontre avec son homologue russe.

House of Cards est la série historique lancée par Netflix et produite par David Fincher. Historique car elle est la première lancée par un service de vidéo à la demande, dont tous les épisodes ont été diffusés en même temps, promesse de longs week-ends de binge-watching pour un public qui ne demande que ça. La première saison nous présentait Franck Underwood, un homme politique ambitieux, sans scrupules et particulièrement cynique. Dans la seconde saison, il était toujours aussi cynique et sans scrupules (voire plus), et finissait par s’asseoir dans le siège du Président des États-Unis. Cœur palpitant du récit : la relation atypique qu’il entretient avec son épouse, Claire, à l’image de celle qu’avaient par exemple Hillary et Bill Clinton : un accord de bons procédés où les compétences s’ajoutent en vue de conquérir le pouvoir. Et d’y rester. C’est tout l’enjeu de cette troisième saison, où le Président Underwood doit faire face à ses premiers adversaires pour la course à l’investiture en vue des prochaines élections. Intrigues de couloirs, coups bas, violence.. Tous les éléments habituels de la série sont de retour. Le tout est toujours porté par un casting de luxe, où les seconds rôles de qualité (en particulier Michael Kelly en fidèle assistant traumatisé, Mahersala Ali en homme de main brillant d’efficacité, ou encore Elizabeth Marvel en bête politique qui se découvre) renvoient la balle à deux acteurs brillants, Kevin Spacey et Robin Wright, toujours aussi impressionnants. Leur couple est à nouveau au centre de la série, et autant dire qu’ils ne nous ménagent pas. Pour cette saison, une mention particulière à Lars Mikkelsen (frère de ..) qui, en incarnant dès le troisième épisode un Président Petrov vicieux et retors, ouvre vraiment les hostilités.

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Si l’on se perd toujours un peu dans le labyrinthe de l’administration de Washington (on ne comprend pas toujours qui est qui et à quel bureau il appartient), le fil de l’histoire (ou plutôt des histoires) reste globalement limpide. Les intrigues qui tournent autour de Doug, l’assistant renié, ou Thomas Yates, romancier appelé auprès du Président, sont particulièrement fascinantes. Il est alors étrange de constater que, malgré le suspense qui se dégage de l’ensemble, cette saison 3 donne l’impression d’être une transition, entre les deux premières qui posaient les bases de la série, et une quatrième qui couvrira à priori la course à la Présidentielle, prétexte à tous les coups-bas et matériaux scénaristiques en béton armé. Vous pouvez donc vous plonger sans hésiter dans cette troisième saison de House of Cards. Si elle est un poil en deçà de la première (et meilleure !) saison, elle parvient néanmoins à vous hypnotiser. Encore un an d’attente pour la suite, ce sera long !

Crédits: Canal+

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