Avec Les derniers jours de l’apesanteur, Fabrice Caro signe t-il en cette rentrée littéraire une chronique tendre et drôle de l’adolescence ou loupe t-il le coche ? Je vous dis tout dans cette vidéo !

Salut à tous dans cette nouvelle vidéo, je vous parle du nouveau roman de Fabrice Caro, Les derniers jours de l’apesanteur publié dans la collection Sygne aux Editions Gallimard ce jeudi 14 août. Dans ce nouvel ouvrage, Fabrice Caro nous embarque dans la fin des années 1980, au cours de cette fameuse année de terminale — « la meilleure période de notre vie en même temps que la pire« , comme le suggèrent les premières lignes de l’ouvrage. Avec une ironie mordante mais sans se départir d’une mélancolie touchante, il brosse le portrait d’un jeune homme, Daniel, reflet universel des maladresses sentimentales et identitaires propres à l’adolescence.

Avec une écriture fluide, drôle, et profondément nostalgique, Fabrice Caro nous emporte dans son récit avec une facilité déconcertante. Déjà auteur reconnu avec Le Discours, Broadway, ou Samouraï (tous parus dans la même collection), Caro excelle une fois de plus dans ce registre. Les derniers jours de l’apesanteur fonctionne à plein régime, croquant des personnages désopilants et des situations grotesques qui font hurler de rire. Bref, un Caro dans toute sa splendeur qui use de cette tonalité à la fois légère et pleine d’émotion qui le caractérise et qui parvient à capter aussi bien les espoirs que les tourments de cette période charnière de la vie.

Il livre ainsi un récit universel et une plongée dans une époque marquante où regorgent les détails. Livrant notamment une contextualisation musicale et culturelle précise et qui ne passe jamais pour de l’opportunisme, Fabrice Caro ancre le récit dans une mémoire collective, évoquant ce que nous avons tous vécu à cet âge, entre premières amours, maladresses et premières grandes prises de conscience.

Avec sa narration percutante, Caro mélange habilement humour, ironie et sensibilité, pour restituer les émotions confuses de l’adolescence. Son personnage principal est formidable. Daniel, en quête de lui-même derrière un masque improvisé, incarne avec justesse les tâtonnements de la fin de l’adolescence et est clairement un vecteur d’identification. Le décor crédible et nostalgique dans lequel est ancré le récit et le ton du roman qui navigue entre comique de situation et mélancolie donne une véritable pépite qui se déguste le sourire aux lèvres.

En résumé, Les derniers jours de l’apesanteur est une comédie douce-amère, empreinte de nostalgie, qui fait vibrer la corde sensible de nos dix-huit ans. Avec humour et bienveillance, Fabrice Caro transforme les maladresses adolescentes en matière littéraire touchante et universelle. Une lecture à la fois drôle, mélancolique et délicieusement attendrissante — un vrai bijou de la rentrée littéraire.

Les derniers jours de l’apesanteur de Fabrice Caro est publié ce jeudi 14 août. Dites-moi en commentaire si vous l’avez lu et ce que vous en avez pensé et sinon si cette vidéo vous a donné envie de le découvrir. Et pour des conseils ciné, séries, livres, n’oublie pas de t’abonner !