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LA MEILLEURE SÉRIE QUE VOUS N’AVEZ PEUT-ÊTRE JAMAIS VUE – PARTIE 3 : RELATIVITY (Critique Vidéo)

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La meilleure série que vous n’avez peut-être jamais vue — PARTIE 3 :
RELATIVITY.

Créée en 1996 par Jason Katims, futur showrunner de Friday Night Lights et Parenthood, RELATIVITY est une série méconnue et d’une richesse émotionnelle rare. Une chronique douce et lumineuse sur l’amour, la famille, les liens invisibles qui nous unissent… et ce moment fragile où l’on devient adulte. L’histoire ? Celle de Leo et Isabel, deux jeunes gens que tout semble opposer, mais qui tombent amoureux à Rome. À leur retour à Los Angeles, ils doivent composer avec leurs familles, leurs passés… et ce grand bouleversement qu’on appelle la vie. Et si cette série fonctionne si bien, c’est grâce à un casting remarquable, subtil, profondément humain, composé d’acteurs devenus, pour beaucoup, des visages incontournables du cinéma et de la télévision. Kimberly Williams, dans le rôle d’Isabel, est une révélation. Connue pour son rôle dans Le père de la mariée, elle irradie ici de naturel. Elle incarne une jeune femme sensible mais déterminée, tiraillée entre ses désirs profonds et le poids des attentes familiales. David Conrad, en Leo, est d’une justesse incroyable. Avant Ghost Whisperer ou Agents of S.H.I.E.L.D., il joue ici un homme tendre, un peu paumé, qui se cherche à travers l’amour. Sa sincérité transperce l’écran. Poppy Montgomery, flamboyante en Jennifer, la sœur d’Isabel, apporte fougue et vulnérabilité. On la retrouvera plus tard en tête d’affiche de Without a Trace ou Unforgettable. Lisa Edelstein, qu’on adorera plus tard dans House ou The Good Wife, interprète Rhonda Roth, la sœur de Leo, avec son sens unique de l’humour mordant et d’émotion contenue. Son jeu est déjà d’une finesse remarquable. Cliff De Young, acteur de théâtre chevronné et vu dans Flight of the Navigator, campe le père d’Isabel avec une grande humanité. Un homme dépassé par les choix de sa fille, mais profondément aimant. Enfin, Adam Goldberg, toujours imprévisible, incarne Doug, le colocataire de Leo : fantasque, désabusé, drôle…

Avec ces interprètes, RELATIVITY prend une dimension rare. Chaque personnage secondaire est aussi fort et nuancé que les deux héros. On croit à leurs histoires, à leurs doutes, à leurs silences. RELATIVITY, c’est une série qui prend son temps. Elle laisse respirer ses personnages. Elle ne juge pas. Elle célèbre les liens humains, les blessures qu’on traîne, les espoirs qu’on ravive. C’est une série pleine de douceur, de mélancolie, et de lumière.  Et pourtant… malgré cette beauté rare, elle n’aura duré que 17 épisodes. Une injustice criante. Les audiences n’ont pas suivi. Mais les cœurs, eux, s’en souviennent. Mais ces 17 chapitres forment une œuvre cohérente, émouvante, qui touche au cœur.

Si vous aimez les séries qui parlent vrai, qui soignent leurs personnages plus que leurs effets… Si vous cherchez un écrin de douceur dans un monde trop bruyant… RELATIVITY est peut-être…

… la meilleure série que vous n’avez jamais vue…

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