Critiques

LA MEILLEURE SÉRIE QUE VOUS N’AVEZ PEUT-ÊTRE JAMAIS VUE – PARTIE 2 : THE CHICAGO CODE (Critique Vidéo)

La meilleure série que vous n’avez peut-être jamais vue — PARTIE 2 :
THE CHICAGO CODE.

Une ville gangrenée par la corruption. Des flics au bord de la rupture. Une femme à la tête de la police. Et un système qui ne veut pas être changé. Bienvenue dans THE CHICAGO CODE.

Créée par Shawn Ryan, le cerveau derrière The Shield et SWAT THE CHICAGO CODE est une série policière exceptionnelle… mais injustement oubliée. Elle n’a duré que 13 épisodes, diffusés en 2011 sur la FOX, et pourtant, chaque minute est un concentré de tension, d’intelligence et de réalisme. Ce n’est pas un énième  » procedural « . C’est un drame urbain profond, une série sur la lutte contre la corruption au plus haut niveau, dans une ville où la politique, la rue et la police se croisent dans une danse dangereuse. Au centre du récit : Teresa Colvin, incarnée magistralement par Jennifer Beals. Elle est la première femme surintendante de la police de Chicago, et elle veut nettoyer le système de l’intérieur. Forte, intègre, charismatique, elle dérange. Et elle paie le prix fort. Sexisme, trahisons, pressions politiques : Teresa avance en terrain miné, mais ne plie jamais. Une héroïne rare, sans caricature, d’une crédibilité puissante. À ses côtés, Jason Clarke — qu’on a vu depuis dans Zero Dark Thirty ou Oppenheimer — joue Jarek Wysocki, un vétéran de la police, rebelle, borderline, mais profondément loyal. Le duo qu’il forme avec Teresa est électrique, tendu, mais profondément humain. Et que dire de Delroy Lindo, monumental en Alderman Gibbons, politicien aussi élégant que pourri. Un méchant fascinant, terrifiant… et presque séduisant. Ajoutez à ça Matt Lauria, dans le rôle de Caleb, jeune flic idéaliste lancé dans une jungle morale, et vous obtenez une galerie de personnages denses et crédibles.

La force de THE CHICAGO CODE, c’est son écriture chirurgicale. Les intrigues sont complexes, mais toujours claires. Les dialogues claquent. La violence est sèche, brutale, jamais gratuite. On sent la rue, la pression, le désespoir parfois… et l’espoir, malgré tout. C’est une série sur le courage, sur l’usure, sur ce que ça coûte d’essayer de faire le bien dans un monde où tout pousse à l’inverse. Et pourtant… malgré ses qualités indéniables, THE CHICAGO CODE s’est arrêtée après seulement 13 épisodes. Une frustration immense. Un potentiel narratif énorme resté en suspens. Mais ce qu’on a eu reste un chef-d’œuvre compact, tendu, brillant. Un diamant brut.

Alors si vous êtes passé à côté…

THE CHICAGO CODE, c’est peut-être La meilleure série que vous n’avez jamais vue…

Laisser un commentaire