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La meilleure série que vous n’avez peut-être jamais vue— PARTIE 1 :
MAGIC CITY.
Imaginez Miami, 1959. L’âge d’or des hôtels de luxe, des Cadillac chromées, du glamour à l’américaine… mais aussi des jeux d’influence, des mafieux élégants, et des secrets enfouis derrière les sourires et les palmiers. Voilà MAGIC CITY.
Cette série est créée par Mitch Glazer, un natif de Miami, qui a grandi au cœur de cet univers, et ça se sent : chaque décor, chaque dialogue transpire l’authenticité et le style. C’est une série qui sent le cigare, la sueur et le luxe décadent. C’est un véritable bijou télévisuel tombé trop tôt dans l’oubli. Diffusée entre 2012 et 2013, en seulement deux saisons, MAGIC CITY recrée avec une précision étourdissante l’ambiance sulfureuse de la fin des années 50 à Miami. Et ce n’est pas juste beau — c’est somptueux. Chaque plan est une carte postale stylisée. Les costumes, les décors, la lumière : tout transpire la classe, la tension, et cette sensation étrange qu’on marche sur une poudrière qui va exploser.
Mais MAGIC CITY, ce n’est pas seulement du style. C’est aussi une histoire magnétique. On y suit Ike Evans, magnifiquement interprété par Jeffrey Dean Morgan — avant son rôle dans The Walking Dead. Il incarne le propriétaire de l’hôtel Miramar Playa, un palace somptueux qu’il dirige comme un roi… mais pour garder son trône, il doit pactiser avec le diable. Ce diable, c’est Ben Diamond, un gangster aussi raffiné qu’imprévisible interprété par un Danny Huston inoubliable calme, sadique, magnétique. Un mafieux à gants blancs, effrayant à chaque apparition. Leur duel, silencieux mais brutal, est le cœur palpitant de la série. Mais ce qui élève encore MAGIC CITY, c’est son casting cinq étoiles. On y retrouve Olga Kurylenko, l’ancienne James Bond Girl de Quantum of Solace, sensuelle et mystérieuse dans le rôle de Vera, la seconde épouse d’Ike, tiraillée entre le luxe et le danger, la magnétique Kelly Lynch qui incarne Meg, l’ex belle-sœur d’Ike, femme forte dans un monde d’hommes. Et cerise sur le gâteau : James Caan, la légende du Parrain, rejoint la série en saison 2, incarnant Sy Berman, un vieux parrain aussi redouté que respecté, sa présence ajoutant un poids mythique à l’intrigue. Mais MAGIC CITY, ce n’est pas seulement une vitrine de visages célèbres. Ce sont aussi des comédiens moins connus, mais essentiels, qui portent la tension dramatique à leur paroxysme. Steven Strait, dans le rôle de Stevie, le fils aîné d’Ike, impulsif, sensuel, tiraillé entre loyauté familiale et passions interdites. Christian Cooke, en Danny, le cadet idéaliste et aspirant procureur, qui découvre peu à peu les zones grises de sa propre famille. Dominik Garcia-Lorido, dans le rôle de Mercedes Lazaro, fille de l’homme de confiance d’Ike, femme fière et brillante, confrontée au racisme et à son propre destin. Et Yul Vazquez, dans le rôle de Víctor Lazaro, bras droit loyal et discret, dont le regard dit tout sur les tensions sociales et politiques de l’époque. MAGIC CITY, c’est un opéra mafieux à ciel ouvert. Une série luxueuse, sensuelle, tragique… où chaque personnage, même secondaire, compte. Un joyau trop vite enterré, mais prêt à être redécouvert. Si vous aimez les récits d’ascension et de chute, les conflits familiaux, le style noir et les intrigues politiques, cette série est faite pour vous.
Alors oui, MAGIC CITY, c’est peut-être…
La meilleure série que vous n’avez peut-être jamais vue…








































































































































