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Avec Soleil Noir, Netflix frappe fort en réinventant la saga estivale dans ce qu’elle a de plus haletant, de plus romanesque… et de plus addictif ou au contraire, cette mini-série française en six épisodes nous plonge dans un abîme de perplexité ? un thriller familial intense ou un ballon de baudruche qui se dégonfle ? Je vous dis tout dans cette vidéo !
Salut à tous, dans cette nouvelle vidéo, je vous parle de la mini-série Soleil noir disponible sur Netflix à partir de ce mercredi 9 Juillet. Le pitch, déjà, donne le ton : fuyant un passé trouble, une jeune mère se retrouve accusée du meurtre de son nouveau patron sur un domaine floricole, et découvre qu’il était en réalité son père. Dès les premières minutes, le mystère s’installe et ne vous lâche plus.Ce qui rend Soleil Noir particulièrement efficace, c’est sa capacité à jouer avec les codes du genre, à les tordre, parfois à les pousser à l’extrême – jusqu’à frôler, certes, la surcharge en rebondissements, mais sans jamais sombrer. On pense immédiatement aux grandes sagas populaires qui ont marqué des générations – Les cœurs brûlés, Orages d’été, Un été de canicule, Zodiaque, Les grandes marées… et la série assume pleinement cet héritage tout en l’actualisant.
Côté casting, c’est un sans-faute : Ava Baya, véritable révélation, incarne l’héroïne avec une force de caractère impressionnante. Sa présence magnétique porte la série. Claire Romain, déjà vue dans Cat’s Eyes, confirme ici un tempérament impressionnant dans un rôle à la fois fragile et tranchant. Guillaume Gouix est, comme toujours, magnétique, inquiétant, pénétrant : on ne sait jamais s’il faut s’en méfier ou le comprendre. Louise Coldefy transcende un personnage qu’on pensait anodin, et le rend profondément humain et inattendu. Nicolas Vaude est délicieusement répugnant, parfait dans ce rôle de notable sournois. Simon Ehrlacher, après Escort Boys, trouve ici un personnage toujours mystérieux mais plus ambigu, tout en finesse. Et bien sûr, Isabelle Adjani. Égale à elle-même, elle irradie l’écran de sa folie douce et inquiétante, instillant la tension avec fluidité, comme une marque de fabrique.
Derrière la caméra, Marie Jardillier et Edouard Salier signent une mise en scène dense et nerveuse, au service de l’émotion comme du suspense. À l’écriture, Nils-Antoine Sambuc (créateur de la série), accompagné de Marine Lachenaud, Thomas Colineau, Jules Lugan, Camille Couasse et Claire Le Luhern, tisse une toile riche et complexe, où chaque personnage cache un pan d’ombre. La production, confiée à Anthony Lancret, Pierre Laugier (à qui l’on doit HPI) et Lola Manai, est soignée et trahit leur amour pour ces sagas de l’été qui ont sans doute bercées leur jeunesse. Cela se sent, et c’est peut-être ce qui rend la série aussi attachante. Alors oui, tout n’est pas parfait : il y a parfois un engorgement de révélations, un trop-plein d’intrigues qui donne le tournis. Mais c’est le prix à payer pour une série qui ne veut jamais ennuyer – et elle y parvient. D’autant que la dernière ligne droite remet tout en place, surprend et évite, avec élégance, les facilités, notamment sur les potentielles romances de l’héroïne. En bref : Soleil Noir, c’est la saga d’été moderne que l’on attendait, entre secrets de famille, tensions sociales, suspense et émotions. Un plaisir coupable… dont on n’a pas à se sentir coupable.
Soleil Noir est disponible sur Netflix à partir de ce mercredi 9 juillet. Dites-moi en commentaire si vous l’avez vue et ce que vous en avez pensé, et sinon, si cette vidéo vous a donné envie de la découvrir. Et pour des conseils ciné, séries, livres… n’oublie pas de t’abonner !
Crédits : Netflix France








































































































































