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Un livre énorme, un polar touffu et impressionnant ou un roman qui accumule les poncifs ? Avec Bleus Blancs Rouges, Benjamin Dierstein confirme t-il une place unique dans le polar français ? Je vous dis tout dans cette vidéo !
Salut à tous, dans cette nouvelle vidéo je vous parle de Bleus Blancs Rouges, le nouveau roman de Benjamin Dierstein publié aux Éditions Flammarion ! MO-NU-MEN-TAL ; avec Bleus Blancs Rouges on plonge dans l’univers captivant d’un auteur qui s’impose de plus en plus comme une des voix majeures du polar français : Benjamin Dierstein. Après La sirène qui fume La défaite des idoles et La cour des mirages, il revient avec un roman exceptionnel, Bleus Blancs, rouges, premier tome d’une trilogie ultra ambitieuse. Dans ce livre de près de 800 pages on se plonge dans la France des années 70, ses luttes politiques, ses coups fourrés et ses guerres de polices. Benjamin Dierstein, c’est un auteur dont la plume se reconnaît entre mille. Ses intrigues sont tentaculaires, taillées pour l’ampleur, ses dialogues percutants impulsent à la lecture, un sens du rythme absolument bluffant. Il a ce talent rare de capturer le réel et de l’imbriquer dans des fictions tendues et palpitantes, Tordre l’histoire est son credo et ici il fait vibrer le passé, et rend la France des années 70 aussi vivante que troublante.
Avec Bleus Blancs, rouges, il va encore plus loin. Ce n’est pas un simple polar, c’est une véritable immersion dans un monde où les enjeux sont gigantesques, où les personnages, qu’ils soient réels ou fictifs, se croisent, se confrontent, et s’affrontent dans une danse macabre. Dierstein parvient à bâtir des intrigues où l’intensité du thriller se mêle à une réflexion profonde sur le pouvoir et la manipulation. Là où Dierstein fait très fort, c’est qu’il ne se contente pas de relater les événements. Il les incarne à travers ses personnages, des figures souvent complexes, tiraillées entre loyauté et ambition, vérité et manipulation comme Jacquie Lienard, Marco Paolini, Jean-Louis Gourvennec et Robert Vauthier– plus une multitude de personnages réels qui ont une vraie présence loin d’être uniquement anecdotique, comme Alain Delon ou Valéry Giscard-D’estaing, Bleus Blancs Rouges y gagne en densité et en crédibilité.
Dierstein a cette capacité à mêler le meilleur du polar américain avec une touche purement française. En lisant Bleus Blancs, rouges, on pense à James Ellroy, mais aussi à une ambiance qui rappelle les films de Martin Scorsese, avec cette violence latente, cette quête de pouvoir, et ces dialogues qui frappent comme des uppercuts. Et là, Dierstein ne nous ménage pas. Le cliffhanger final nous laisse sur des charbons ardents, avec la promesse que tout ce que vous avez vécu dans ce livre n’est qu’un prélude à quelque chose d’encore plus grand, plus intense, et plus implacable. On n’a qu’une envie, c’est d’en savoir plus, de voir où l’histoire va nous mener, et comment tous ces fils tendus finiront par se croiser dans les prochains volumes.
Bleus Blancs, rouges est publié aux Éditions Flammarion. Dites-moi en commentaire si vous l’avez lu et ce que vous en avez pensé et sinon si cette vidéo vous a donné envie de le découvrir. Et pour des conseils ciné, séries, livres, n’oublie pas de t’abonner !
Crédits : Éditions Flammarion
Catégories :Critiques Cinéma








































































































































