
SYNOPSIS : De nos jours, au coeur de la capitale. Gaspard Berthille est le gérant du Tout-Paris, un cabaret emblématique qui perpétue la légende des « folles nuits parisiennes », aux côtés d’institutions telles que le Paradis Latin. Contrairement à son père Dary, ancien directeur et mythique meneur de revue, Gaspard a échoué à maintenir le succès de l’établissement. Est-ce à cause d’un spectacle vieillissant, d’une gestion défaillante ou d’une concurrence plus innovante ? C’est en tout cas pour Gaspard le moment fatidique de vendre. À moins qu’il fasse le pari fou de créer une nouvelle revue et de redonner au cabaret son lustre d’antan…
Après le triomphe de Dix pour Cent, Ça c’est Paris, la nouvelle série co-produite par Dominique Besnehard réitère t-elle l’exploit de sa devancière ? La magie du cabaret traverse t-elle l’écran ? Dans Ça c’est Paris, réalisée par Marc Fitoussi, et co- créée par lui avec Edgard Grima, Jérôme Bruno avec notamment Alex Lutz et Charlotte de Turckheim dans les rôles principaux et diffusée sur France 2 à partir de ce mercredi 27 novembre, Gaspard Berthille qui dirige le cabaret familial le Tout-Paris a décidé de vendre après avoir constaté la déconfiture de l’entreprise. Mais alors que le lieu est voué à devenir un supermarché, Gaspard, que cette idée révulse, décide d’annuler la vente et de créer une nouvelle revue afin de relancer ce haut lieu de la culture parisienne.
Dans la droite lignée de Dix pour cent, workplace drama dont la réussite est incontestable, Ça c’est Paris reprend certaines des ficelles de sa grande sœur sans pour autant retrouver la facilité narrative et l’humour au cordeau de celle-ci. Les premiers épisodes notamment ont plus de mal à démarrer, empilant les difficultés pour monter la revue ad nauseum aux dépens un moment d’une certaine crédibilité. Ce qu’il manque entre autres à la série c’est une certaine modernité dans le propos et un tempo qui ne prend pas réellement, seuls quelques éléments post #metoo la plongeant réellement dans un récit en prise avec son temps. Les personnages multiples et dissemblables nécessaires à un tel récit choral sont bien présents, mais on à parfois l’impression que certains stéréotypes sont là comme pour remplir un cahier des charges, la faute à une caractérisation parfois trop sommaire ou caricaturale.
Même si tout n’est pas parfait, il ne faut pas tout jeter, loin s’en faut, Déjà le sujet prend corps dans un univers peu investi par la télévision ou le cinéma (on se souvient de la mini-série Les filles du Lido de Jean Sagols avec Annie Girardot, Alexandra Kazan et Francis Huster ou du film de Thierry Klifa, Les héros de la famille qui avaient embrassé le sujet avec réussite) et on prend plaisir à retrouver cette ambiance effervescente et un peu désuète, même si on aurait aimé vibrer un peu plus. Fort heureusement, la série sait se montrer touchante par moments et son séduisant casting lui permet d’upgrader des situations que le scénario ne parvient jamais à transcender seul. Alex Lutz et Nicolas Maury sont les pierres angulaires de la série apportent respectivement la mélancolie et la démesure à une série souvent trop sage. A leurs côtés, les formidables Salomé Dewaels, Xin Wang, Delphine Baril, Fadily Camara côtoient les expérimentés Charlotte de Turckheim, Dominique Besnehard, Aurore Clément, Florence Thomassin, Anne Marivin, Bernard Le Coq, complétés par les apparitions de Line Renaud, Christian Louboutin et Monica Bellucci dans leur propre rôle. Autre réussite majeure, la musique de Bertrand Burgalat absolument délicieuse.
Ni réussite flamboyante, ni flop majeur, il manque à Ça c’est Paris un petit supplément d’âme qui apparait subrepticement dans le dernier quart d’heure pour nous emporter totalement même si en soi, le voyage n’est pas déplaisant. Dommage qu’il prenne trop son temps pour déployer tout son potentiel.
Crédits : France 2









































































































































Grosse déception, hélas. Le film n’a toujours pas décollé au bout d’une heure….
On se souvient immédiatement des « filles du Lido » avec Annie Girardot, et également avec Line Renaud alors en forme…
Hélas, ici, Line Renaud doit jouer assise dans toutes ses scènes, et les champs / contre-champs sont extrêmement artificiels pour tenter de donner vie à sa présence dans ce feuilleton…
La scène où elle repart en voiture, laissant Charlotte de Turckheim et Alex Lutz sur le trottoir est désespérante de fausseté. N’y avait-il pas un autre moyen pour le réalisateur de mettre en scène son départ ? Ceux qui ont vu cette scène m’auront compris…
Quant aux guests, nonobstant les efforts qu’ils font pour justifier leur présence dans ce saupoudrage d' »acteurs connus » totalement artificiel, ils méritaient mieux que ce scénario mou qui ne parvient jamais à exister…
C’est bien dommage…